Interrogé sur les propos de Jeff Van Gundy, qui avait déclaré que le Heat battrait le record de 72 victoires des Bulls, Karl Malone n'a pas manqué d'humour en répondant que l'ancien coach des Knicks "avait du boire trop de vin rouge" le soir de son interview. 

En effet, si le Mailman est persuadé que le Heat sera présent parmi les meilleures équipes de la ligue, ce dernier est convaincu que le Big Three n'écrasera pas tout sur son passage. Celui qui a joué un an aux Los Angeles Lakers (2003-2004) voit même son ancienne équipe gagner de nouveau.

"Je dirais qu’avec les gars qu’ils ont, ils ont une superbe équipe. Mais je choisirais les Lakers. Ce sont eux les champions et ils le resteront. Tant qu’on aura Kobe dans cette équipe et Derek Fisher et Pau Gasol et coach Jackson et son staff, je choisirais les Lakers," a t-il déclaré.

Parti à l'été 2003 aux Los Angeles Lakers pour rejoindre Shaquille O'Neal et Kobe Bryant afin d'obtenir le titre qu'il convoitait tant, Karl Malone est également revenu sur la décision de LeBron James. Et, contrairement à Charles Barkley ou Michael Jordan, le MVP 1997 et 1999 s'est montré beaucoup plus compréhensif.

"Je comprends sa décision. Le problème, c’est que lorsque vous avez des liens forts avec une ville ou ses habitants, cela devient difficile. En fait, les gens deviennent amers car ils prennent les choses de manière personnelle. C’est sa décision. Ma décision, quand j’ai quitté Utah, c’était d’aller à L.A. pour gagner le titre et j’avais l’opportunité de le faire. Le fait qu’il quitte Cleveland, ça le regarde. Je ne sais pas quoi vous dire", a t-il déclaré.

Un discours semblable à celui de Scottie Pippen, l'autre star de la semaine outre atlantique : "Je ne sais pas pourquoi il y a eu tout ce bruit autour de ça. Ni les fans, ni une organisation, ni personne ne peut décider de ce qu’un free agent peut ou doit faire. Je ne vois pas pourquoi qui que ce soit devrait lui en vouloir d’avoir pris cette décision."